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Comprendre le lien entre le sommeil et la maladie d’Alzheimer
Les troubles du sommeil ont un impact sur le cerveau et seraient associés à un risque plus élevé de développer la maladie d’Alzheimer. Une étude, publiée dans JAMA Neurology, basée sur différentes techniques d’imagerie cérébrale, révèle en effet l’apparition de plaques amyloïdes caractéristiques de la maladie d’Alzheimer, dans le cerveau de personnes âgées qui souffrent d’apnées du sommeil, mais n’ayant aucun problème cognitif. Zoom sur cette étude !
Benjamin
Conseiller de vos nuits
Sommaire de l'article

Le lien entre l’apnée obstructive du sommeil et Alzheimer

La maladie d’Alzheimer est la forme la plus commune de démence, touchant en France à l’heure actuelle près d’un million de personnes. Le syndrome d’apnée obstructive du sommeil est quant à lui le trouble respiratoire du sommeil le plus commun. Après 65 ans, il toucherait près de 30 % de la population. 

Chez les personnes qui souffrent d’apnée du sommeil, on observe des interruptions incontrôlées et répétées de la respiration pendant le sommeil, plusieurs fois par minute. Les voies aériennes supérieures, au niveau de la gorge, s’obstruent, ce qui provoque ces apnées ainsi que des ronflements

Les apnées du sommeil sont associées à de nombreux problèmes de santé, notamment des maladies cardiovasculaires. Mais elles provoqueraient également des changements au niveau du cerveau, sur le plan structurel, moléculaire, et sur le plan fonctionnel, qui favoriseraient la maladie d’Alzheimer.

Des changements dans le cerveau

Les chercheurs ont utilisé des techniques d’imagerie cérébrale, ce qui leur a permis de cartographier les changements cérébraux chez des personnes atteintes d’apnées du sommeil non traitées. Réalisée sur 127 participants de plus de 65 ans en bonne santé, et ne présentant pas de problèmes cognitifs, l’étude a permis d’enregistrer à domicile leur sommeil et leur respiration au cours de la nuit. Les chercheurs ont alors détecté la présence d’apnées du sommeil (à des degrés de sévérité variables), chez 75% d’entre eux. 

plusieurs études ont démontré que les troubles du sommeil pourraient être à l'origine de changements dans le fonctionnement de notre cerveau

En parallèle, tous les participants de l’étude ont été soumis à une série de tests, qui a servi à évaluer leur fonctionnement cognitif. La mémoire, ainsi que les fonctions exécutives ont ici été observées. Les sujets ont répondu à des questionnaires évaluant la perception qu’ils avaient de leur fonctionnement cognitif et sur la qualité de leur sommeil. Grâce à de nombreux examens d’imagerie cérébrale, le cerveau a été étudié afin d’identifier d’éventuels changements pouvant être associés à la maladie d’Alzheimer : chez les participants, l’accumulation de protéine bêta-amyloïde dans le cerveau est plus marquée. Caractéristique de la maladie d’Alzheimer, cette protéine s’accumule sous forme de plaques, qui selon leur distribution dans le cerveau et leur densité peuvent conduire à l’apparition de signes cliniques de la maladie d’Alzheimer. Mais ce n’est pas tout : les chercheurs ont également observé une augmentation de la masse de matière grise et de la consommation de glucose, suggérant la présence d’un processus inflammatoires dans le cerveau.

L’impact d’un sommeil trop court sur la maladie d’Alzheimer

D’après une étude également publiée dans JAMA Neurology, les personnes qui dorment en moyenne moins de 6 heures par nuit présentent des quantités supérieures de protéines β-amyloïde dans le cerveau. Les résultats de cette étude suggèrent alors qu’une courte durée de sommeil augmenterait le risque de maladie d’Alzheimer.

Une autre étude, publiée dans Nature Communications, a permis de démontrer que les personnes qui dorment peu (6 heures ou moins par nuit) à l’âge de 50 ou 60 ans ont un risque plus élevé à long terme de développer une démence. La durée du sommeil pourrait alors être un paramètre important à prendre en considération dans la prévention de la maladie d’Alzheimer.

Comment agir ?

Les chercheurs affirment qu’il est possible d’agir afin de moduler les risques liés aux problèmes de sommeil. En effet, différents travaux évaluant l’impact de l’activité physique sur la qualité du sommeil sont en cours. Veillez donc à faire travailler votre cardio avec une activité quotidienne.

Par ailleurs, une étude pilote menée chez des participants experts en méditation est en cours, et pourrait également laisser suggérer que cette pratique permettrait de prévenir la démence. En effet, la méditation a un effet positif sur le vieillissement cérébral. Elle permet de réduire le stress et l’anxiété, de contrôler les émotions négatives et les problèmes de sommeil qui ont tendance à s’accentuer avec l’âge. 

Les troubles du sommeil observés chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer

Si le manque de sommeil peut favoriser l’arrivée de la maladie, il est également important de préciser que les liens entre le sommeil et la maladie d’Alzheimer ne s’arrêtent pas là.

En effet, les patients atteints de la maladie d’Alzheimer peuvent avoir de la difficulté à rester endormis toute la nuit. Ils font alors face à de nombreux réveils nocturnes, et ont du mal à retomber dans les bras de Morphée. Lorsqu’elles sont réveillées, les personnes se promènent parfois dans la maison, s’agitent ou parlent fort, ce qui perturbe également le sommeil de l’aidant.

les personnes qui souffrent de la maladie d'Alzheimer sont souvent plus sujettes aux nuits entrecoupées et au sommeil agité

Les patients atteints d’Alzheimer dorment parfois le jour, n’arrivant plus à trouver le sommeil la nuit. Dans certains cas extrêmes, les habitudes de sommeil sont complètement renversées : la personne dort principalement le jour et reste éveillée presque toute la nuit. Tous ces bouleversements mènent à une période de grande agitation en fin d’après-midi ou en début de soirée : on appelle cela le syndrome des états crépusculaires.

Notez également que d’autres facteurs peuvent aggraver les troubles habituels du sommeil chez les personnes malades :

  • Certains médicaments pour la maladie d'Alzheimer peuvent causer de l'insomnie ou des troubles du sommeil. C’est notamment le cas du donépézil (Aricept™) et la mémantine (Ebixa® ) ;
  • La dépression ;
  • Le syndrome des jambes sans repos : elle provoque des fourmillements, des démangeaisons, des douleurs ou des impressions de décharges électriques dans les jambes. Pour faire passer ces sensations, la personne est alors obligée de se lever ;
  • L’apnée du sommeil : puisque cette affection cause un rythme respiratoire anormal, elle peut également perturber le sommeil.

Comment mieux dormir avec Alzheimer ?

Afin de traiter les troubles du sommeil chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer, il est essentiel de commencer par une approche non-médicamenteuse. Voici quelques astuces qui permettront d’optimiser l’environnement de sommeil

  • Éliminez les sources de lumière et de bruit pendant la nuit (boules quies, masque de sommeil, rideaux occultants, stores…) ;
  • Augmentez l’exposition à la lumière naturelle pendant la journée : dès le matin, une séance de 30 minutes de luminothérapie ou de marche à l’extérieur pourra être une précieuse alliée pour recaler l’horloge biologique. Notez par ailleurs que la luminothérapie peut être particulièrement bénéfique pour les patients qui ont du mal à distinguer le jour de la nuit ;
  • Favorisez l’exercice physique ;
  • Réduisez la durée des siestes ;
  • Instaurez une routine apaisante pour le coucher. 

Ces mesures simples peuvent aider à rétablir un rythme veille-sommeil plus adapté pour le patient.

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